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    Né à Paris le 11 Mars 1974, Nicolas Leduc fait ses armes au réputé 
    atelier Met de Penninghen rue du Dragon dans le 6e arrondissement.


    Il poursuit sa formation en probatoire à L’École Supérieure d’Arts 
    Graphiques (ESAg) au même lieu.
    Il termine son cursus de cinq années à L’ECV, diplômé millésime 1998.

    Pendant quinze ans en tant que directeur artistique freelance, il 
    réalise  pour les agences de design graphiques de Paris, de 
    nombreuses marques et identités. La création ne le quitte jamais, 
allant du simple croquis à la typographie, il s’épanouit aux travers de la mixité. Des recherches et des essais.

Dans cette diversité se détache en premier lieu les œuvres académiques et les croquis de modèles vivants inscrites dans le classicisme. Elles représentent le socle de création de l’artiste, son amour originel du dessin.

Rapidement, il se tourne vers un style d’expression plus personnel, avec un ensemble de créations réalisées au stylo bille ne laissant aucune marge d’erreur dans leur exécution, ré-haussées à l’encre noire et au crayon de couleur.
La source en est l’élément calligraphique, la lettre. Ce sont les extensions.

Ses origines orientales le plongent dans les arts d’Asie et leur philosophie.
Huit années durant il pratique les arts martiaux traditionnel Vietnamiens.
Il se passionne aussi pour les civilisations anciennes et les antiquités, c’est d’une certaine manière une quête de la mémoire collective et des origines.

Mais, électrosensible, son grave handicap le contraint à quitter la capitale en 2010, et sa situation change. « Avec les problèmes de santé et l’impossibilité d’évoluer normalement, la question s’est posée à moi de savoir ce qui me plaisait vraiment dans la vie. En vivant reclus au jour le jour, votre vision de l’existence se modifie, on va à l’essentiel. Je suis donc revenu à la création pure, avec l’envie d’y exprimer ma spiritualité.»

Créer devient un recueillement, un soulagement, l’oxygène vital.
Peu à peu, d’une main engourdie, l’artiste se refait les griffes.
Il s’essaye à de nouvelles techniques, et l’inspiration revient.
Apparaît alors à un nouveau sujet de poésie; les surimono érotiques.

Ses influences ? La nature par dessus-tout, et les méandres de l’âme...
« Je suis toujours dans une recherche de l’équilibre, dans ce qui caractérise un sujet, même si les facettes sont multiples. Je cherche à saisir son identité et l’empreinte qu’il ou elle laisse dans l’espace et le temps. C’est donc une recherche de l’infini et c’est la raison pour laquelle je me considère étudiant à vie.»

Dans ses œuvres l’artiste souhaite que le regard du spectateur se porte au-delà des choses, il l’invite au détachement de la matière et à la transcendance.