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Dans les surimono érotiques, ce n’est plus le corps qui dicte sa forme, mais bien le décors autour qui le fait exister, montrant alors sa chair dans toute sa pureté telle une porcelaine, presque dépouillée, et prête à renaître avec la suggestion d’une autre vision d’elle-même. « Elle n’est plus réelle mais un vide sans obstacle qui permet à l’esprit de se libérer de l’illusion.»
Dans ses douceurs érotiques, c’est le blanc qui domine.
Le sexe de la femme est l’origine du monde, l’antre des naissances. Sa représentation est « une porte du mystère comme le centre de l’univers, une source autant qu’une flamme.»
Dans cette série il choisit de signer Ji-lo, une association de deux caractères chinois que l’on peut traduire par nudité lumineuse ou chose lumineuse.
Chaque surimono est accompagné d'un court poème, tel un haiku tacitement lié à l'image.